Concours – Gagnez la caméra de sécurité DoorCam de remo+!

Concours – Gagnez la caméra de sécurité DoorCam de remo+!

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Ce concours est commandité par – François Charron

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Ce commanditaire est très généreux! Pour le remercier, nous vous invitons à y participer et partager leur jeu concours afin de leur donner une belle visibilité



 

DESCRIPTION DU PRIX

Concours – Gagnez la caméra de sécurité DoorCam de remo+!

Grâce à sa silhouette en U, elle tiend parfaitement en place lorsqu’elle est déposée sur le haut d’une porte.

La caméra HD est munie d’un haut-parleur et d’un capteur de mouvement permettant à son propriétaire d’utiliser l’application compatible pour communiquer avec quelqu’un qui se trouve de l’autre côté de la porte et être avisé lorsqu’il a des visiteurs

Le gagnant recevra:

  • Une caméra DoorCam de remo+ d’une valeur de 257$

Bonne chance !




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Comment participer à ce Jeu Concours du Québec

  • Aucun achat requis
  • Inscription et règlements complets sur la page Web!
  • Le concours prend fin le 9 Juillet 2018
  • Pour participer, c’est très simple. Vous devez cliquer sur le lien ci-bas et suivre les étapes proposées par le commanditaire du concours

 



Le gagnant sera pigé au sort à la fin du concours.

Suivez-nous sur FACEBOOK et ne manquez plus la chance de gagner!


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A PROPOS DU COMMANDITAIRE DU CONCOURS | François Charron

Passons vite sur l’enfance

Né le 27 avril 68, j’ai grandi à Montréal-Nord.francois-charron-3ans

Jusqu’à 6 ou 7 ans, je passais mes étés à Châteauguay. Chaque dimanche, quand mon père allait me reconduire, on écoutait CKAC et j’entendais la chanson que je croyais écrite pour moi: «Dimanche au soir à Châteauguay» de Beau Dommage. Quoi??? J’avais hâte d’avoir les pieds pendant au bout du quai… Il y avait de quoi confondre un jeune!

Plus tard, les étés se sont déroulés au Camping Mon Repos à L’Ange Gardien près de Granby. Au menu: machines à boules, disco, chasse à la grenouille et découverte de la conduite automobile dans le champ de blé d’inde! Un indice de ce que j’allais devenir plus tard?

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Mon jouet préféré était un espèce de jeu de construction avec des poutres et des sections de mur. Je construisais et m’inventais des mondes.

D’un autre côté, trouvant que les bonbons étaient trop chers au dépanneur, j’avais installé ma tente dans la cour asphaltée du bloc appartement où j’habitais et je m’étais mis à acheter des bonbons en sac à l’épicerie.

Je faisais compétition au dépanneur d’en face! C’est probablement pour ça qu’en parallèle à ma carrière d’animateur et de chroniqueur, j’ai toujours aussi été en affaire.

Ah! l’adolescence

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Je me rappelle d’une chose: le parascolaire. Quelle belle invention! Dès le secondaire II, je deviens un peu producteur.

Mon premier projet: imprimer un livre des meilleures recettes de nos mères pour financer nos activités. Bonne idée pour être à l’école et jamais en classe. J’ai encore ce livre et je cuisine encore avec!

En secondaire IV, ça se dessine… Je deviens ti-boss de la radio étudiante et je découvre le micro, micro qui me donnera mon premier cachet! Je faisais jouer du Joe Dassin aux madames qui venaient jouer au bingo dans la cafétéria de la polyvalente Henri-Bourassa. J’étais le roi des ondes!!!

En même temps, je découvre que c’est payant de faire rire. À la télé, Ding et Dong font des ravages avec leur Club Soda. Avec Martin, on a une idée de génie que personne d’autre n’aura. On va imiter le populaire duo et on va s’appeler Zing et Zong! La sauce prend, on se lance dans l’organisation de spectacles à l’école.

Les spectacles fonctionnent bien, la direction adore et on nous donne un vrai bureau pour travailler. Encore une fois, belle façon d’aller à l’école sans aller en classe. Et quand ,je dis ne pas aller en classe, je dis ne pas aller en classe. J’ai mémoire d’entrer à la poly à 7 heures le matin et en ressortir à 7 heures le soir sans avoir fait un seul cours. La vérité est certainement moins, mais la mémoire et les bons souvenirs vous savez…

Bref, le duo d’humour fonctionne tellement bien que je suis gonflé à bloc. Je m’inscris en communication à Jonquière et suis accepté. 15 ans, je vais partir en appartement… c’est le bonheur. Comble, après qu’on leur ait tordu un bras, la ville de Montréal-Nord nous offre rien de moins que l’aréna pour notre spectacle d’adieu (je pars étudier à l’étranger… Jonquière!). Un succès! 2 000 personnes entassées. Un flop!!! Avez-vous déjà essayé de faire de l’humour devant 2 000 personnes dans un aréna hyper écho? C’est comme si on gueulait sans micro. Pas grave, la traversée du Parc m’attend…

Le cégep

1983… Jonquière! Seul! En appartement! Wow!

La première année est très technique. Ça prend de la folie, faut s’occuper et faire des sous. Je me dis que je suis créatif et que Distribution aux consommateurs (souvenir!) vend des kits à 25$. Une paire de ciseaux « cheaps », un clipper qui réveille les voisins et une cape raide en plastique. Me voilà coiffeur! Le pire, c’est que ça a marché durant 3 ans.

Rappelez-vous que c’était les années 80 et que porter n’importe quoi sur la tête était signe de style. Parmi mes victimes (ou clients), Nathalie Roy (nouvelles à TVA), Sylvain Simard (directeur des programmes à Radio Énergie) et plusieurs autres personnes qui envahissent aujourd’hui les ondes (on était à la bonne école pour ça). Notez que ces personnes confient maintenant leur look à d’autres puisque j’ai pris ma retraite!

Au fil des mois, je découvre une joyeuse bande que vous découvrirez plus tard sous le nom de Groupe Sanguin. Une trentaine de joyeux lurons qui faisaient de l’impro et des spectacles sous la direction de notre prof de théâtre, l’inconnu Dominique Lévesque!

En troisième année de cégep, ça se définit. Myriam Donaldson et moi lançons le duo d’humour Boisson gazeuse et on lance «l’émission qui pète de la broue» sur la radio communautaire CHOC-FM. 40 heures de travail par semaine par-dessus le cégep pour faire ce genre de 60 minutes à la RBO à la radio. Ça marche, le journal local parle de nous, on va envahir la terre et partir en tournée mondiale (ah, la jeunesse…). Audition juste pour rire, on arrive au Dagobert à Québec. Personne ne connaît nos personnages de couple hyper épais au 3e degré. Pas un rire en 5 minutes. Pas grave, les patrons de CHOI-FM n’étaient pas dans la salle et nous donnent une chance.

Pour faire une histoire courte, on arrive par la grande porte à CHOI, on doit être du morning-show et pendant notre stage, la station change de son. On ne cadre plus. Myriam se tourne vers l’information et moi je reste à Québec.

L’entre deux

Je suis déçu, le micro me fait peur. Je marche sur la rue Saint-Jean et en face de l’église St-Jean-Baptiste… un local à louer. Pourquoi ne pas me lancer en affaires. Pas pour vendre des bonbons comme à 7 ans, mais des vêtements. Depuis que je suis petit, ma mère me traîne dans les manufactures de la rue Chabanel à Montréal. Acheter et revendre plus cher, ça doit être facile! L’insouciance des 19 ans aidant, j’ouvre la boutique Arago International.

Quelques mois plus tard, j’en ai marre de vendre les guenilles des autres. J’ai des idées, on va lancer notre collection. Je loue un petit local derrière une buanderie (c’est chaud en été) et quelques temps plus tard, une grande blonde à la tête d’une agence de mannequin m’offre de faire mon premier défilé de mode. Son nom: Sonia Gagnon. Le monde est petit, car des années plus tard, Sonia ne fait plus dans les mannequins, elle représente des grands maigres, un peu rigolos qui font de la télé (c’est mon agent!!!). Dans le temps, on ne le savait pas encore. Comme tous les jeunes qui se lancent en affaires, l’affaire a eu une fin et c’est la Caisse Pop du cartier qui a sonné la cloche. Fin de la guenille.

Retour à l’animation

Pause de près de 3 ans. Il faut retourner à mes premières amours… animer. J’ouvre le journal de Québec comme si on allait annoncer un job de morning-man dans les offres d’emploi! Oups? Quelque chose pour moi! On cherche un animateur. J’appelle, j’arrive avec mon démo professionnel d’animateur radio. Je me retrouve au sous sol du bar de danseuse le Folichon. En 3 minutes, je suis embauché. Ne sachant pas comment animer de tels spectacles, je me suis mis à imiter celui qui m’avait donné mon coaching durant les 2 mois que j’ai fait ce job. Durant 2 mois, j’ai répété les phrases «héééééé ouuuuiiiii meeessssieurs, revoiciiii la trèèssss belle Nathalieeeee dans la deuxièmmmmme partiiiiiii de son spectacleeeeeeeeee». Je n’ai jamais compris pourquoi il fallait étirer tous les sons, mais tout le monde le faisait (et le fait encore) alors je l’ai fait, et ça me faisait beaucoup rire.

Un matin, c’est assez. Je sors mon CV et fait le tour des stations dans ma coccinelle vert pomme 1976. La chance me sourit, j’ai une proposition sur mon répondeur en arrivant. Snif, pas un micro, mais un job de rédacteur d’émission à la radio. Un été à CHOI à écrire le décompte et d’autres émissions thématiques.

Drummondville

new-york

J’ai mon micro! Morning-man les samedis et dimanches au 92,1 FM à Drummondville. Une nuit, après avoir travaillé à enregistrer et monter des sketchs pour la revue humoristique de fin d’année, le directeur des programmes apparaît dans le cadre de porte. «T’animes à matin»! C’est LÀ que ma carrière a commencé. 2 semaines plus tard, je me retrouvais à la barre du «réveil», le plus beau show que j’ai eu à animer jusqu’à maintenant. La belle époque des radios indépendantes où le boss était au bout du corridor et où on avait le plein contrôle des ondes. C’était avant les grands réseaux qui contrôlent tout. On a fait les 400 coups avec Marc, Bernard et Manon.

La plus folle idée a été d’acheter de la publicité sur la radio compétitrice (CHRD-AM). On est en pleine crise amérindienne. La pub dit «écoutez bien ceci, cette phrase deviendra importante: la vengeance sera douce au cœur de l’indien». La pub se termine sur un coup de feu. Notre radio joue aussi la pub et le journal local la publie aussi. On a fait croire à la radio AM qu’il s’agissait du liquidateur de jeans qui serait bientôt de passage dans la région et qu’on les rappellerait pour la suite de la publicité.

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Le pot aux roses est annoncé dans les journaux et à notre radio (pas au AM, je ne sais pas pourquoi!!!). On lance la programmation lundi et il faut écouter l’émission. Lundi matin: 3h. Le camion arrive. Il dépose sur la rue une voiture de police et une Tempo exactement comme dans la barricade qui fait les manchettes. Pour compléter le décor, on a un kart de golf et un baril en flamme pour se réchauffer. Ah oui, j’oubliais de vous dire qu’on avait convaincu le restaurant de spaghetti de commanditer l’affaire et que l’affiche en haut de nous annonçait «lasagne à 1,99$». On a fait parler de nous dans tous les bulletins de nouvelles et dans tous les journaux, C’est la seule fois de ma vie (j’espère) que Photo Police a parlé de moi!

À Drummondville, j’ai rencontré un directeur des programmes à qui je dois tout. Il m’a aidé à me construire, m’a appris tous les trucs. Il a su m’aider à aller chercher le meilleur et jeter le mauvais. Merci Simon Bourgault, un grand gars de radio. D’autres comme Sébastien Benoît (et une longue liste) ont pu profiter de ses conseils.

Montréal come-back

24 ans, j’arrive en ville. À vrai dire, après plus de 9 ans d’absence, je reviens. La télé Vidéoway cherche des animateurs. Je serai durant 2 ans et 800 heures un animateur en direct qui expliquera aux gens les avantages de s’abonner à la fameuse machine. Vous n’avez pas idée de combien on a eu du plaisir. Une chance que ces stations existent pour qu’on apprenne notre métier.

À la fin de l’expérience, comme j’avais passé les 2 dernières années à chialer contre certains contenus diffusés dans l’appareil, on m’a dit «ben fais-en si t’es capable». Me voilà propriétaire de mon premier ordinateur. Un gros 486 payé (merci maman) plus de 4 000$ qui, selon ce que le vendeur nous avait dit, devait être bon pour au moins 10 ans (mouahhhhhh!!!!). Je découvre les joies du fax modem (Internet n’est pas encore vraiment connu), j’envoie mes textes à Vidéoway et ainsi, est né La Zone. Un des premiers magazines électroniques au Québec. On y remâchait l’actualité pour les moins de 30 ans.

Un beau midi, un directeur chez Vidéotron m’appelle, il veut dîner avec moi. On jase d’amener La Zone sur Internet. On est en 1995 et je n’ai jamais navigué. Après le lunch, on se serre la main. Sans trop comprendre ce qui venait de se passer, j’étais devenu «producteur Internet» et je n’avais jamais vu de quoi le Web avait l’air. Disons que j’ai couru au seul café Internet qui existait à l’époque pour me payer une petite séance à 5$.

De fil en aiguille, ma boite de production a pris de l’ampleur et beaucoup de mon temps.

Fini la radio, j’avais oublié de vous dire que durant la dernière année où j’étais à Vidéoway, j’ai co-animé avec Jean-Pierre Coallier à CIEL-FM 98.5 . La seule émission de radio co-animée par une seule personne au monde! Jean-Pierre en était à sa dernière année à la barre de Ad-Lib et il décidait à 22h le soir s’il entrait le lendemain. Durant un an, j’ai réveillé les gens à travers mes cabotineries entre une chanson de Joe Dassin et une toune de Ginette Reno! Tout un défi!!!

The World

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Un soir de Noël bien arrosé, mon parrain revient de Tanzanie en Afrique. Il nous offre des masques et autres sculptures d’ébène. Je lance en blague… «on va en acheter un plein conteneur»! Un mois plus tard , je suis à Dar El Salam en Tanzanie où m’attend mon cousin. Mi vingtaine, me voilà à l’autre bout du monde à magasiner et négocier des sculptures directement avec les artistes locaux.

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Les premiers mots de Swahili que j’ai appris sont «amnatabu» «badaï» et «keïcho»… soit «pas de problème», «plus tard» et «demain»!!! Pas besoin de vous dire que le paquet de nerfs que je suis a vite appris à se calmer le pompon et à vivre au rythme de la place.

2 voyages et 2 conteneurs plus tard, après avoir vendu partout au Québec, à Toronto et à Chicago, j’ai mis fin à l’aventure.

Une autre expérience en Afrique m’a beaucoup marqué. Avec Jean Laverdière, anciennement journaliste à CKAC, j’ai été ouvrir une station de radio en République Centrafricaine (RCA). Je devais monter la programmation et faire la formation des animateurs. En entrant dans notre chambre à Bangui, je remarque le trou de balle dans la fenêtre. Jean, qui a déjà fait plusieurs guerres, m’explique que pour des mesures de précautions, nous devons mettre les matelas par terre. Comme ça, si jamais il y avait une balle perdue, elle ne nous atteindrait pas. Rassurant! Merci Jean! La région brassait. Tous les pays autour étaient en guerre et notre radio (créée par la Fondation Hirondelle et supportée par l’ONU) avait pour but de faire compétition à la radio du Président du pays en diffusant de l’information (apolitique) juste!

Pas besoin de vous dire qu’on ne s’est pas fait beaucoup d’amis parmi les autorités. Le mois s’est vite passé et je suis revenu avec tous mes morceaux malgré un barrage de nuit où les soldats semblaient vouloir essayer leurs belles mitraillettes neuves. La radio Ndeke Luka existe encore et ce sont des québécois, souvent des journalistes de Radio-Canada, qui se relaient pour assurer la direction.

La télé

À l’été 98, TVA m’appelle. Comme je me spécialise dans le mélange de la télé et des nouveaux médias, on aimerait que je participe à la création d’une nouvelle émission. Quelques rencontres plus tard, je passe de conseiller à co-animateur et à chef recherchiste de Cyberclub. Maman… j’ai mon show de TV!!! Cette émission portait sur le contenu Web… C’était le début des bandes-annonces de films et de la musique sur Internet. On commençait à peine à s’envoyer des petits vidéos fous par courriel.

En décembre 1998, on me demande de remplacer le chroniqueur Internet à Salut Bonjour! J’accepte, sans penser que la veille j’avais un party de Noël avec le monde de ma compagnie de production. Même si j’ai été morning-man une bonne partie de ma vie, j’ai oublié que le matin, c’était tôt le matin!

Vers 3 heures, en pleine fête, je me dis «faudrait que j’arrête de picoler, car je suis en ondes demain!». Le temps de finir le party, de sauter dans la douche, me voilà pour la première fois aux côtés de Guy Mongrain en direct devant un assez large auditoire. Un seul hic! J’ai arrêté de fêter à 3 heures du matin, je dégrise lentement et je fixe sans arrêt le moniteur devant moi.

Vous devez savoir que devant nos caméras, nous voyons ce qui est diffusé en ondes. Un outil essentiel quand on anime une émission avec autant d’éléments visuels. L’image est un peu sombre, en noir et blanc, mais elle nous permet de savoir quand on est en ondes et surtout, de toujours voir ce que vous voyez.

C’était la première fois que je me regardais dans un miroir au lieu de fixer la caméra. Habituellement, c’est la lentille qu’on regarde et non son visage. Comme l’image est en noir et blanc, j’avais l’impression d’être cerné jusqu’en dessous des bras et que la phrase «ce gars est en lendemain de veille» scintillait sur mon front. On m’a redemandé pour le vendredi suivant, je n’ai pas fêté avant (j’ai eu ma leçon… l’alcool à la télé, c’est criminel. Don’t drink & do TV). Voilà que les vendredis (les samedis et les lundis) s’accumulent.

Je pense ne plus être le remplaçant!!!

Francois Charron

Dans ces mois-là, j’achète un vieux rêve. Un triplex désaffecté en pleine ville, dans lequel il y avait auparavant un restaurant. Pensant passer 2 ou 3 mois à bricoler, j’ai (avec tout mon monde) liquidé les week-ends, les soirs et les vacances à assouvir ma véritable passion… rénover, construire et démolir (dans le bon ordre!). 10 ans plus tard, les travaux sont enfin terminés (du moins, c’est ce que je leur dit pour ne pas les décourager), jusqu’à ce que je me lance dans un autre projet de jeter un mur par terre ou de construire le prochain sofa!

2000, Cyberclub se termine et TVA me demande de passer 15 minutes plus tôt avec mes folies à télécharger. Je deviens spécialiste en expiration de garantie de voiture. C’est-à-dire que je fais Montréal-Québec, tous les vendredis pour vous divertir le samedi matin à 9h45 dans Salut Bonjour week-end durant près de 8 ans.

En parallèle, je me lance dans la production de vidéos pour le Web. Quel animateur ne rêve pas de contrôler son propre média. Internet nous offre cette possibilité. En regardant ce qui se faisait ailleurs, on constate que tout est à faire. Une idée! Braquer des caméras Web en arrière scène d’un gala! Personne ne l’avait encore fait. C’est comme ça qu’est né la couverture Webvidéo des MétroStar en 2001. Un projet qui comble deux de mes passions… faire des entrevues et me magasiner un kit de gala (je suis magasineur compulsif de guenille!).

À part les MetroStar, j’ai produit une tonne de vidéos Web pour le Cirque du Soleil, pour de la formation en ligne, des lancements de produits et des retransmissions de conférences de presse. Au fil du temps, on a fait appel à mes services comme consultant en stratégies Web et comme idéateur de projets utilisant l’Internet et les autres moyens de communications. Ça, c’est ma deuxième vie.

Janvier 2008, je débarque à Salut, bonjour! du lundi au vendredi de 5h50 à 9h. Je deviens un des 5 coanimateurs de l’émission. Je deviens votre porte-parole. Je suis M. Interactivité. Ma boîte courriel explose littéralement! Avec le site FrancoisCharron.com, les chroniques dans les médias et Salut bonjour, je reçois facilement plus de 10 000 courriels par semaine! Il faut les regarder, les classer et vous répondre quand vous le demandez! Ouf! Ensemble, nous y arrivons! Je dis nous, car je n’y arriverais pas seul. J’ai une super équipe qui m’aide dans mes recherches et avec mes courriels.

La vie à 200 à l’heure

Les années les plus folles arrivent! Avec l’émission du matin, s’ajoute la production de site avec ma SUPER équipe dans ma boite de production!

Le site que vous consultez a été développé par ma boîte de prod et (on s’en fait une fierté) est un autoproduction SANS subvention! C’est ce que je fais dans ma job de jour! Ça occupe une belle équipe de plus de 7 personnes à temps plein! On crée le contenu du site, réalisons nos émissions WebTV dans notre studio-bureau à nous… Bref, on fait presque ce que l’on veut, quand on le veut!

En 2007, on a lancé un site de jokes qui a pour nom Jokeotron.com.

L’année 2008 a été consacrée à travailler la nouvelle version du site FrancoisCharron.com et on ouvre notre studio de Web télé pour alimenter le site en vidéo. Des milliers d’heures pour revamper ce qui est devenu rapidement le site de divertissement techno le plus visité au Québec. Un GROS GROS GROS merci à vous de me suivre dans mes folies.

En passant, un mot justement sur qui je suis et qui on pense que je suis. Je suis une vraie blonde avec les appareils électroniques. Mais comme vous, j’aime ça.

Je ne suis pas un gars d’informatique, je suis un amoureux du contenu, de ce que la machine peut m’apporter. Quand mon ordinateur va mal, à part de pleurer, je ne peux pas faire grand-chose. La journée que j’ai compris qu’un clavier coûtait 25$ et qu’une séance de psychologue revenait à plus de 75$, je me suis mis à me défouler sur mon clavier à coup de poing quand mon ordinateur me niaisait. Ça fait du bien.

Bref, vous devriez me voir essayer mes gadgets pour préparer mes chroniques. En vrai gars, je n’ouvre pas le manuel d’instructions et je taponne. Je rêve du jour où ces machines seront véritablement faites pour le vrai monde, qu’elles fonctionnent simplement. Je dis souvent à la blague que je n’ai pas à défragmenter mon auto, à mettre un antivirus sur mon téléviseur, à reconfigurer mon lave-vaisselle et à faire une mise à jour de ma cafetière.

Soyons patients, ce jour viendra!

De Monsieur Internet à Monsieur PME

En 2010, on décide d’attaquer un gros problème. Les travailleurs autonomes, les TTE (tites, tites entreprises) et les PME n’ont pas de site Internet! Avec mon équipe, on commence à faire des contenus pour vous aider à comprendre le Web et vous faire des sites Web.

On se fait prendre à notre propre jeu et nous voilà au cœur d’un immense projet. Votresite.cadevient le guichet unique pour toutes les petites entreprises du Québec qui veulent comprendre le Web et avoir du succès sur Internet pour moins de 50 sous par jour!

Les partenaires s’ajoutent, on organise une grande tournée de la province qui a pour nom l’OPÉRATION Branchons les PME du Québec. Le Réseau des SADC/CAE organise des conférences gratuites partout et on se donne comme objectif de brancher le Québec!

Je veux que toutes les petites entreprises aient un site Internet et une boutique en ligne, que vous compreniez comment ça marche le Web et que vous soyez l’artisan de votre succès sur le net.

J’ai monté 2 cours qui sont donnés dans 42 commissions scolaires. Des cours de quelques heures pour apprendre à faire son site Internet et sa boutique en ligne. 

On lance un réseau de ressources professionnelles qui veulent aider les petites entreprises dans la création de leur site. Bref, les défis d’empilent!

Besoin de temps pour faire le tour du Québec. Ma participation à Salut, Bonjour revient en mode une fois la semaine. Je peux faire le tour du Québec avec notre tout nouveau mobile!

votresite.ca

En dehors de la tournée Branchons les PME du Québec, le projet votresite.ca, mes apparitions télé aux nouvelles quand l’actualité le demande, aux capsules radio que vous pouvez entendre sur quelques stations en province, des soirées corporatives, congrès, plénières, galas que j’anime… la vie va à 200 à l’heure.

On a maintenant plusieurs sites qui ont tous comme même objectif de vous aider à tirer profit de la techno :

francoischarron.com Le site de divertissement techno le plus visité au Québec!

votresite.ca Tout pour faire un site à succès à moins de 50 sous par jour!

impression.votresite.ca Créez et imprimez en ligne pour vos cadeaux ou votre PME

911ordi.com Forum d’aide informatique gratuit géré par des bénévoles

montechnicienadistance.com Service de techniciens qui réparent votre ordi en direct sur le Web

tshirterie.ca projet personnel de t-shirts techno-humeuristique avec le dessinateur Éric Godin

Jokeotron.com La machine à jokes : deviendrez-vous accroc ou vedette?

Plus… plein d’autres à venir!

Implication sociale

En 1998, je vais faire un reportage dans un centre de recyclage d’ordinateur pour l’émission Cyberclub que j’anime à TVA. J’y croise un gars qui me raconte comment ce centre, qui fait aussi de l’insertion sociale a changé sa vie. Comment ces gens ont été les premiers à lui faire confiance. On lui a dit de prendre le lift et d’aller cherche la palette d’ordinateurs dans le camion. Une fois à l’intérieur, on lui demande d’apporter le bon de livraison et il réalise que la palette valait une petite fortune. Il tremble et dit « vous n’auriez pas dû »! Oui! On ne lui avait jamais fait confiance avant et ne se croyait pas à la hauteur. J’ai pleuré.

Depuis, je suis devenu le fier parrain d’Insertech Angus, un centre qui aide les jeunes de 18 à 30 ans à avoir une vraie première chance. On les forme à travailler dans le joyeux monde de la techno. En plus d’apprendre un métier, ces jeunes nous aident à sauver la terre en redonnant une deuxième vie à des ordinateurs.

Vous voulez les aider et surtout aider votre portefeuille? Vous pouvez vous procurer un ordinateur chez eux pour aussi peu que quelques dizaines de dollars. À découvrir.

Ma bagou!

L’année 2011-2012 à été haute en émotion grâce à ma chienne Mira Bagou! J’ai été famille d’accueil de cette boule de poils qui m’a permis d’entrer partout avec un beau toutou au foulard rouge. Une super expérience à vivre qui oui, après un an se termine avec des larmes… mais des larmes de fierté, car « ma » Bagou a passé le test et devient chien d’assistance!

Bagou Mira

Conclusion

Je pense que j’ai fait pas mal le tour. Au fond, je me décris comme un animateur Mini-Wheat. Bourré de blé entier (j’aime le contenu) et givré à l’extérieur (pourquoi ne pas le faire en s’amusant). L’avenir? Faudrait que je fasse de la place dans mon agenda pour animer de nouveau un show de télé bien à moi.

Avec le site francoischarron.com, on va de plus en plus connecter vous et moi, avec votresite.ca on va vous aider à vous brancher et pour le reste… je suis toujours en mode «j’aime me faire surprendre par la vie».

Surprenez-moi!

François Charron

 ♥  Le meilleur site de concours du Québec et de la France!  ♥



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